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Le ride and run, la belle découverte d’Astrid Duval 

À l’occasion de l’Open régional qui a réuni près de 1000 cavaliers des Hauts-de-France au Parc équestre du Touquet le week-end dernier, certains sportifs ont pu découvrir le ride and run. Une discipline qui se pratique en trio, et qui peut vite faire grimper le cardio ! 

L’un des atouts de l’équitation est sans aucun doute sa richesse en termes de disciplines. Outre les trois olympiques, qu’on ne présente plus, et celles qui se sont démocratisées à l’instar de l’endurance, du hunter, du Trec ou du pony game, entre autres, d’autres émergent encore et font la joie de cavaliers confirmés ou débutants. C’est par exemple le cas du ride and run, qui se pratique en trio. Un sportif est en selle, l’autre court à ses côtés et l’équipe doit réaliser le meilleur chrono. A mi-course, ou sur des points définis, le coureur prend la place du cavalier, et le cavalier met pied à terre. Et quel cadre plus plaisant que le spring garden du Parc équestre du Touquet ? Astrid Duval, quarante-six ans, qui s’est essayée pour la première fois à la discipline le week-end dernier, nous raconte son expérience. 

Comité régional d’équitation : Pouvez-vous nous présenter votre équipe ? 

Astrid Duval : Je cours donc en équipe avec ma fille Léontine, huit ans, qui est associée à sa Shetland, Bianca. Nous avons Bianca depuis trois ans, elle est très bien dressée et forme un beau couple avec Léontine. Elles participent toutes deux à l’Open de saut d’obstacles et sont d’ailleurs déjà qualifiées pour les championnats de France, en catégorie A1. Nous jouons à domicile ce week-end car licenciées au Touquet. Pour ma part, je monte à cheval depuis que je suis toute petite, j’ai fait beaucoup de saut d’obstacles, et je cours régulièrement. C’est vraiment génial de pouvoir partager un moment mère-fille sur cette aventure. L’équitation se pratique généralement en individuel, et le ride and run permet de jouer collectif. Maintenant, j’espère pouvoir courir aussi vite que Bianca !  

CRE : Pourquoi avez-vous décidé de vous engager sur ce ride and run ? 

A.D. : Cet Open est un beau championnat régional, avec plein de disciplines différentes. Nous pratiquons le saut d’obstacles, mais nous allons volontiers vers d’autres disciplines, comme le hunter ou le concours complet. Cela nous plaît de pratiquer l’équitation dans divers cadres et, ce week-end, je trouvais cela vraiment super de pouvoir faire une nouvelle expérience. Pour participer au ride and run, il suffit d’enfiler ses baskets ! Et puis, au Parc équestre, nous sommes dans un lieu magique, il suffit de regarder autour de soi… Peu de sites offrent autant d’espace, de nature, de possibilités. Il y a la Canche juste à côté, la mer en toile de fond et nous courrons juste à côté du champ de course. Le ride and run permet d’être en pleine nature, aux côtés des chevaux. 

CRE : Vous vous apprêtez donc à courir deux kilomètres… 

A.D. : Oui, nous avions le choix entre deux distances, une ou deux kilomètres. Nous avons opté pour la plus grande, sachant que je ne monterai évidemment pas sur Bianca (rires). Je fais donc les deux kilomètres aux côtés de Léontine et Bianca. Mais je regarde l’épreuve depuis tout à l’heure, et le fait de se relayer le plus rapidement possible, entre cavaliers, est très sympa. Au bout d’un tour, celui qui était en selle se met à courir et vice versa. Je pense que le ride and run est une discipline assez physique ! Bianca devra rester au trot et repasser au pas au niveau des passages de relais, afin qu’elle puisse reprendre son souffle. Et moi aussi sans doute ! 

CRE : Cette discipline pourrait-elle faire beaucoup d’adeptes selon vous ? 

A.D. : Oui, je pense, et elle pourrait attirer des personnes qui ne recherchent pas seulement la performance à cheval, car elle a aussi un côté nature et loisir. C’est bien d’ouvrir le monde équestre à de nouvelles pratiques, cela permet d’appréhender le cheval sous différents biais. Je crois qu’il existe également le bike and ride, qui se court à cheval et à vélo. Ce sont d’autres façons de faire de l’équitation, plus proches de la nature et sans aucun doute plus abordables : pas besoin d’avoir un poney ou un cheval champion, capable de sauter des montagnes, pour se faire plaisir et s’adonner à la pratique. Et ça, c’est génial, parce que ça participe à la démocratisation de notre sport. Le ride and run peut être ouvert à tous les licenciés, tous les clubs et n’importe quel cheval peut y prendre part. Pour les cavaliers confirmés, ce n’est pas une entrée en matière vers l’équitation, mais plutôt une ouverture, une nouvelle corde à notre arc, et pour les néophytes, c’est une discipline accessible, qui comprend quand même le côté challenge et compétition. 

A l’issue de la compétition, Astrid avoue qu’elle a pris beaucoup de plaisir à réaliser ses deux kilomètres aux côtés de sa fille et de sa ponette. “Comme je le pensais, c’est assez physique, il faut tenir le rythme”, sourit-elle. “Mais ça restera un super souvenir, et je n’hésiterai pas à le refaire quand l’occasion se présentera !

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