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Mathis Dufossez et Alyssa Pujol, amateurs ambitieux

Au sein du Pôle Avenir du Comité régional d’équitation se trouve une solide équipe de cavaliers amateurs. Parmi eux, pour la discipline du saut d’obstacles, Mathis Dufossez, 18 ans, et Alyssa Pujol, 19. Rencontre avec ces deux jeunes sportifs originaires des Hauts-de-France. 

CRE : Où et comment avez-vous commencé à pratiquer l’équitation ? 

Mathis Dufossez : Mes parents sont cavaliers et ils m’ont transmis le virus de l’équitation quand j’étais petit. J’ai démarré le poney au centre équestre de Dechy, puis j’ai poursuivi au sein des écuries de mes parents, Georges et Precilia Dufossez, à Montigny-en-Ostrevent. Ils élèvent des chevaux, sous l’affixe d’Elbe, et je suis également passionné par cette activité. 

Alyssa Pujol : C’est ma mère, Solene, qui m’a transmis la passion de l’équitation. Elle montait à cheval et m’a emmenée toute petite dans des écuries. J’ai eu la chance de toujours avoir un poney ou un cheval par la suite. J’ai fait mes armes à Cappelle-en-Pévèle. J’ai ensuite tourné en épreuves Poney grâce à Jalmie de Mormal et Uzima de Beuvry. A 12 ans, j’ai commencé à monter avec Virginie Lefebvre et je suis passée à cheval. Après avoir été coachée par David Coursier, je travaille aujourd’hui avec Romain Potin. 

CRE : En parallèle, quel a été votre parcours ? 

M.D. : J’ai suivi un cursus général jusqu’en classe de première, puis j’ai décidé de me professionnaliser au sein de la filière cheval. Pendant un an, j’ai suivi un cursus en alternance au sein de l’institut de Genech, qui m’a permis de me former au haras de Villers, chez Olivier Jouanneteau. Cette année, mon objectif est d’obtenir les permis poids-lourds. Et je me forme auprès de Louis Bernast, qui est un super cavalier de notre région. L’an prochain, j’irai chez Robert Breul, en région parisienne, avec l’ambition de passer mon Dejeps, pour avoir ensuite la casquette d’enseignant d’équitation. Mon but, à plus long terme, est de m’installer en tant que cavalier-enseignant, et de continuer l’activité d’élevage mise en place par mes parents. 

A.P. : J’ai passé mon baccalauréat général l’an dernier, et je suis actuellement en première année à l’école Sport, business & management AMOS, à Lille. J’aimerais travailler dans les domaines du sport et du commerce, et pourquoi pas créer une marque… Entre les études et le cheval, le rythme est assez soutenu, ce n’est pas toujours simple : mon école est à Lille, je réside à Rosult, près de Saint-Amand-les-Eaux et mes chevaux sont à Herin, près de Valenciennes, chez Marion Perlot. 

Mathis Dufossez à Cambrai Sancourt. Ph. Coll. privée

CRE : Présentez-nous vos chevaux. Quels sont vos objectifs avec eux ? 

M.D. : Mes deux juments sont nées au sein de l’élevage de mes parents. Il s’agit de Babygirl d’Elbe, qui a 13 ans, et de Fée d’Elbe, 9 ans. J’ai quasiment intégralement formé cette dernière, et je la connais donc très bien. Aujourd’hui, je tourne sur des épreuves 130, 135. Mon but est de continuer de me former en tant que cavalier, et de bien tourner avec ces deux juments qui, après leur carrière sportive, rejoindront l’élevage familial en tant que poulinières. 

A.P. : J’ai trois chevaux, dont ma jument de tête, Féline du Clos Fleuri, 9 ans, avec laquelle j’ai démarré les épreuves 140 en fin d’année dernière. Je tourne régulièrement sur 135 avec. Je dispose également de Declic’s Dream, qui tourne en catégorie Pro 2 majoritairement. J’ai également Matcho, un cheval de 7 ans que l’on m’a confié. Et je forme Kaleesy de la Saga, une jument de 4 ans que mes parents, qui font un peu d’élevage, ont fait naître. 

CRE : Pourquoi avez-vous intégré le Pôle Avenir du Comité régional d’équitation ? 

M.D. : Lorsque j’ai reçu le courrier du Comité, je n’ai pas hésité. C’est une façon de progresser dans notre pratique, en ayant accès à des stages et formations. Lorsque je suis allé aux premières assemblées, j’ai rencontré des gens que je voyais sur les terrains de concours et auxquels je ne parlais pas forcément. Grâce au Pôle, j’ai pu discuter avec eux, cela nous rassemble, nous fédère, et c’est une très bonne chose. 

A.P. : Je trouve que cela peut créer de la cohésion entre cavaliers. Je suis vraiment en attente de cela, de stages et de rassemblements où nous pourrons apprendre à mieux nous connaître. Si cela permet de former une équipe, c’est formidable. J’ai rejoint le Pôle Avenir car je pense que cela peut aussi nous amener de la visibilité.

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