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Précision protocole FFE

La FFE a publié un protocole qui a été validé le 10 novembre 2020 par le gouvernement en réunion interministérielle. (voir le protocole)
C’est le résultat de nombreuses démarches entreprises à tous les niveaux et c’est surtout une avancée pour pouvoir assurer le bien être des équidés pendant une période de confinement.
Nous comptons sur chacune et chacun pour l’analyser « à fond » avant toute réaction hâtive.

Je me permets d’en souligner quelques points

  1. Les établissements équestres sont des ERP qui restent fermés au public, sauf pour les publics spécifiques listés dans le décret du 29 octobre 2020 et communs à tous les sports, ainsi que pour les propriétaires d’équidés et cavaliers de clubs sous les conditions du présent protocole.

  2. Une dérogation n’est pas une obligation et il appartient à chaque dirigeant de décider s’il s’en sert ou non (de même qu’un restaurateur peut aujourd’hui faire de la vente à emporter mais rien ne l’y oblige … ) ; la seule obligation étant d’assurer le bien être des équidés et de respecter toutes les précautions sanitaires.
    Il appartient à chaque dirigeant, s’il décide d’accueillir des cavaliers dans le cadre de cette nouvelle tolérance,  de s’assurer auprès de sa compagnie d’assurances qu’il est bien couvert en RC Professionnelle en communiquant à son assureur le protocole FFE. Les garanties d’assurance individuelle du cavalier souscrite dans le cadre de la licence FFE étant maintenues.

  3. L’accueil éventuel des cavaliers de club n’est en rien un appel à une main d’œuvre déguisée qui seconderait gratuitement le dirigeant et ses salariés : il se fait dans le cadre de la relation contractuelle habituelle entre le  club et ses clients : cela signifie clairement que le cavalier paie, selon le tarif décidé par chaque dirigeant. Les factures indiquent clairement des prestations encadrées et non des prestations d’enseignement.

  4. L’accueil des cavaliers doit être encadré, mais sans enseignement : ceci semble paradoxal à certains, mais il s’agit de garantir la sécurité des cavaliers et des équidés et de prévenir par tous les moyens tout accident (par exemple dans une cour de récréation, les enfants sont encadrés/sous surveillance mais il n’y a pas d’enseignement)

  5. La jauge est de 6 personnes par aire de pratique (tous cavaliers confondus) en privilégiant d’abord les aires extérieures (carrières) ; les accompagnants des cavaliers restent en dehors de l’enceinte de l’établissement.

  6. Toutes les mesures de protection et prévention sanitaires doivent impérativement être respectées et en particulier le registre qui permet d’assurer la traçabilité des cavaliers accueillis.

Nous insistons sur le fait que le maintien de telles dérogations obtenues pour le bien-être animal, alors que beaucoup d’autres secteurs restent frappés par un confinement strict, et directement lié au respect du protocole.

Tout détournement, toute tentative d’ «enseignement déguisé» (individuel ou collectif), tout abus peut bien sûr être sanctionné par les autorités de police ou de gendarmerie, mais surtout, il peut entraîner la suspension locale ou nationale de ces dérogations.

Ensemble, soyons responsables, solidaires de tous ceux qui luttent contre le COVID et soucieux de garantir la santé de nos proches, la santé de nos cavaliers, le bien-être de nos équidés et la pérennité de nos entreprises.

Le CRE reste à votre disposition .
Bon  courage !

Edith Cuvelier

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