Implanté non loin de Valenciennes, à Saultain, le centre équestre de Evetria, créé en 2010 par Mathilde Hevin et son compagnon Baptiste Delamaide, tous deux cavaliers, s’est une fois de plus distingué aux championnats de France Poney, en glanant pas moins de trois médailles d’or, trois d’argent et une de bronze. Nombreux sont les poney-clubs et centres équestres des Hauts-de-France qui réalisent chaque année de belles performances à Lamotte-Beuvron. C’est quasiment devenu une coutume pour le centre équestre de Evetria, qui s’est spécialisé dans la discipline du pony-games et qui a participé à quasiment toutes les éditions de l’Open Generali de Lamotte Beuvron depuis 1999 ! En 2024, en termes de nombre de podiums dans la discipline, c’est la structure qui arrive numéro 1 au national. “Cette année a été notre meilleure année”, commente Mathilde Hevin. “Nous avons glané trois médailles d’or, trois d’argent et une de bronze. Toutes nos équipes terminent sur le podium, hormis une, qui se classe 5ème, ce qui est déjà très bien. Nous sommes très contents de ce résultat.” Une belle performance, résultat du travail de Mathilde et Baptiste, et de la motivation de leurs petits cavaliers ! Le club réunit environ cent-cinquante licenciés, dont la très grande majorité pratique le pony-games. Cette année, les coachs ont emmené pas moins de sept équipes dans le Loir-et-Cher, ce qui représente 35 cavaliers et environ 30 poneys. Une discipline pour apprendre l’équitation La structure s’est taillée une belle réputation en la matière, en s’affichant régulièrement en tête du classement des clubs aux championnats de France. « C’est vrai, nous y sommes généralement assez performants », concède Mathilde, elle-même joueuse chevronnée. Avec une cinquantaine de poneys et chevaux, dont quarante d’instruction, le centre équestre de Evetria enseigne l’équitation par le biais du jeu. « Bien sûr, nous apprenons à nos licenciés les bases du dressage et du saut d’obstacles, mais nous avons fait du pony-games notre grande spécialité. C’est une discipline qui est vraiment intéressante pour apprendre à monter à cheval : les plus jeunes oublient leurs craintes, leur appréhension et gagnent très vite en autonomie. En reprise, ils ne sont pas les uns derrière les autres, mais bien seuls sur leur poney devant le parcours à réaliser. Très vite, ils se prennent en charge. » Des enfants, mais pas seulement Le club ne se déplace de ce fait que sur les compétitions de pony-games, en région, plus loin en France et même sur les échéances internationales. « Mon but, c’est de porter le plus loin possible ceux qui désirent évoluer. J’ai été moi-même plusieurs années en équipe de France. Aujourd’hui, j’essaie d’amener mes petits cavaliers à ce niveau. » Mais cette discipline, qui est accessible aux sportifs à partir de trois ans, fait également des adeptes parmi les adultes : « Chaque semaine, j’ai un bon lot de cavaliers un peu plus âgés qui viennent se détendre en pratiquant le pony-games. Il n’y a pas d’âge et c’est un vrai moment de décompression pour eux dans la semaine. » En dépit des bons résultats acquis année après année, Mathilde Hevin et Baptiste Delamaide ne comptent pas se reposer sur leurs lauriers. Parmi leurs projets à venir, l’aménagement d’une nouvelle carrière. “La nôtre date de la création du club, et il est temps de faire quelques améliorations, notamment de l’agrandir, afin d’organiser davantage de compétitions.” Nul doute qu’Evetria sera de nouveau au rendez-vous l’an prochain, pour défendre son titre de club numéro 1 au pony-games. Les Hauts-de-France et le pony-games, une histoire particulière Le fait de constater que les Hauts-de-France se distingue dans cette discipline est une belle récompense pour les coachs, bien sûr, mais pas seulement : en effet, il y a quelques années, Edith Cuvelier, ex présidente du Comité régional d’équitation, et la regrettée Marie-Catherine Vermeulen, ont beaucoup oeuvré au développement du pony-games, qui était alors bien plus répandue outre-Manche. Dominique Vermeulen, l’époux de Marie-Catherine, ainsi que sa fille Céline, continuent par ailleurs le travail de Marie-Catherine, en s’impliquant activement dans la promotion de cette pratique ludique et pédagogique. Bravo à tous les cavaliers qui s’entraînent régulièrement et représentent avec brio les Hauts-de-France en pony-games !
Les Grébert, compétiteurs hors-pair
Chez les Grébert, le sport se pratique en famille. A quelques jours de l’Open de France, Clovis, 13 ans, et Faustine, 15 ans, sont focalisés sur le championnat Poney, où ils seront accompagnés par Benoît Wiart, coach bien connu dans les Hauts-de-France. Natacha Dubois, maman investie auprès de ses jeunes cavaliers, accompagne la passion de Clovis et Faustine année après année. En 2024, les deux jeunes Nordistes, qui font partie du Pôle Avenir du Comité régional d’équitation, participeront à l’Open de France avec leurs poneys Dièse de Montigny, en As Elite Excellence, Frenchtouch de Blonde en As Elite pour Faustine, et Fifi de l’Ermitage, également en As Elite, pour Clovis. “Les poneys à la maison, une bonne école de la vie” La famille Grébert réside à Nomain. “Les poneys sont à la maison et nous avons la chance d’avoir nos propres installations”, décrit Natacha. “C’est un cadre de vie très agréable, mais avoir les poneys à domicile demande de la rigueur et de l’organisation dans la gestion des tâches. Après l’école – Faustine passe en classe de première, Clovis de troisième -, nous nous occupons des poneys. C’est du travail et, selon moi, une excellente école de la vie ! Nous leur consacrons du temps chaque jour et cela rend les enfants plus responsables. De plus, cela nous permet de mieux les connaître.” Outre les deux aînés qui font du saut d’obstacles, la famille Grébert compte également un autre amoureux des sports équestres : Auguste, 11 ans, qui s’adonne pour sa part à l’attelage. Clovis et Faustine, héritant d’une passion familiale, ont mis le pied à l’étrier très jeunes. C’est aux écuries des Tourelles, auprès de la famille Dorchies, qu’ils ont fait leur armes. Participant à leurs premiers concours à shetlands, ils ont été accompagnés et ont croisé, grâce à leurs parents, Natacha et Julien Grébert, la route de poneys qui leur ont permis d’évoluer en compétition. “Nous avons eu la chance d’avoir de bons poneys, qui ont donné confiance aux enfants”, poursuit Natacha. “Texas le Briard, Vesta d’Ecault, Blue Tune d’Angels, Simili de la Buqueuse… sont autant de montures qui ont permis aux enfants de bien tourner. Les concours sont le moteur de toute la famille.” Benoît Wiart ou l’envie de gagner Et puis d’autres pépites sont arrivés auprès de la famille Grébert : Dièse de Montigny, propriété de la famille Masquelier, et Frenchtouch de Blonde pour Faustine, Bad Boy du Lanet et Fifi de l’Ermitage, pour Clovis. Depuis un an, frère et sœur travaillent avec Benoît Wiart, qui vient les coacher à domicile. “Il fait régulièrement travailler Faustine et Clovis sur le plat et à l’obstacle, et assure tous les encadrements en concours”, indique Natacha. “Benoît nous accompagne également sur les stages fédéraux, et échange avec les équipes nationales qui nous suivent… Il est très motivant dans son coaching, il nous transmet vraiment l’envie de gagner. Il est toujours à l’écoute du ressenti des enfants et c’est facile d’échanger avec lui, de partager nos idées sur le travail des poneys. Il les respecte beaucoup, et se montre attentif à leurs besoins, leur caractère…Et il a toujours une petite chanson pour détendre tout le monde quand il y a du stress !” Parmi les bons résultats des deux jeunes sportifs, Bordeaux, où Faustine et Clovis se classent tous les deux dans le Grand Prix, le CSIO de Compiègne, celui de Zuidwolde, aux Pays-Bas… “C’est une grande chance de faire partie des sélections de l’équipe de France. Il y a une belle équipe nationale et une bonne cohésion. De notre côté, on vit l’aventure tous ensemble, en famille, et on espère bien d’autres sélections !” La suite se prépare Et d’autres sélections, il pourrait bien y en avoir car la famille prépare la suite avec de jeunes poneys. “Nous avons un attachement particulier pour chacun d’entre eux, car ils représentent des rencontres et les liens que nous avons noués avec certaines personnes du monde du cheval et du poney. C’est aussi cela qui fait que nous aimons le sport équestre…” Natacha insiste enfin sur le fait que la réussite sportive est l’affaire de toute une équipe, du vétérinaire au maréchal-ferrant en passant par la masseuse équine, Hélène Holvoet, et certains partenaires, dont HSM Confort et le laboratoire LPC. Pour Natacha Dubois, l’intérêt de faire partie du Pôle Avenir du CRE Hauts-de-France réside dans la visibilité qu’il peut donner aux jeunes sportifs et la valorisation du sport en région.
Nicolas Delmotte, parrain de Lille Horse Event
Cela a été annoncé sur les réseaux il y a quelques jours : le cavalier nordiste Nicolas Delmotte, multi médaillé, sera le parrain de la première édition de Lille Horse Event, un événement 100% cheval, qui se tiendra du 12 au 15 décembre à Lille Grand Palais. Dans quelques mois se tiendra la première édition d’un événement que beaucoup de passionnés attendent : Lille Horse Event. Pour ce rendez-vous inédit, beau sport, plaisir et émotion seront au programme ! Entre compétitions de saut d’obstacles internationales et animations, le planning sera chargé… Plus de 150 exposants et 130 chevaux sont attendus à Lille Grands Palais, qui vivra au rythme d’un salon consacré au cheval et à l’équitation, et de quatre journées de sport. Et qui de plus emblématique du sport équestre de haut niveau dans les Hauts-de-France que Nicolas Delmotte pour parrainer cette première édition ? Le sportif, qui a notamment signé la meilleure performance en individuel lors des derniers Jeux Olympiques, à Tokyo, n’a pas manqué de répondre présent à l’appel des organisateurs. Il sera donc le parrain de ce rendez-vous de fin d’année, dont de compte à rebours pour le coup d’envoi est déjà en marche… Plus d’infos : https://www.lillehorseevent.com/